mercredi 8 novembre 2017

# 267/313 - We have to go back

13/10 - Je ressors de Cultura avec la saison 1 de Lost, mais aussi avec un hors-série du magazine Rocky Rama, deux cents pages consacrées au Blade Runner de Ridley Scott.


C'est par ce hors-série fastueux que je vais commencer. Or, dès les premières lignes de l'introduction, intitulée "We have to go back" je trouve référence à Lost :
"Blade Runner invite au retour éternel. Plus qu'une invitation même, une condamnation : trop dense, trop visionnaire, trop apocalyptique, trop magnétique pour ne pas se replonger dans une oeuvre décisive pour l'avenir de la S.F. au cinéma. Comme le disait LE cliffhanger de Lost : "We have to go back." C'est un ordre intimé par les esprits joints de Philip K. Dick, Ridley Scott, Hampton Fancher, Syd Mead, Doglas Trumbull, Rutger Hauer, Vangelis et tous les autres talents liés à un instant "T", parvenus à honorer le texte peu aimable de Dick - Do Androids Dream of Electric Sheep ? - et dessiner une vue du futur assez unique pour habiter l'imaginaire collectif depuis des décennies."
15/10 - Deux jours plus tard, je commence le visionnage de la série, et je suis bien sûr immédiatement saisi par l'ouverture avec l'oeil de Jack (Mathieu Fox), qui renvoie évidemment à l'oeil de Vertigo et du test de Voight-Kampff.


Le motif des yeux est d'ailleurs un thème récurrent dans Lost, si j'en crois Lostpedia, le Wikipedia consacré à la série que je découvre à l'occasion de cette recherche. J'apprends aussi que le thème des yeux a également donné son nom anglais à l'île, The Eyeland.
La première image du premier épisode de la série représentant donc un œil de Jack serait une "référence (ou révérence) à David LYNCH -Twin Peaks - où toute la série tourne autour du bordel casino "One eyed Jack's" -" Jack n'a qu'un œil" ? " Twin Peaks, autre série culte pour Pacôme Thiellement, à laquelle il a consacré le livre Dans la main gauche de David Lynch (2010).


24/10 - Je visionne les épisodes 4 et 5. Jack découvre la grotte avec l'eau fraîche qui commençait cruellement à manquer sur la plage. Il y conduit Kate, Locke et Charlie Pace.


Or, le même jour, j'avais lu la bande dessinée Les amours de la Roche-Courbon, relatant un épisode de la jeunesse de Pierre Loti. Le ravin de son initiation amoureuse, avec son entrée de grotte et sa végétation de marais tropical m'évoqua irrésistiblement cette grotte qu'une partie des survivants du crash va choisir comme refuge.



Pacôme a aussi consacré un essai à Lost : Les mêmes yeux que Lost (Léo Scheer, 2011), mais je ne le lirai qu'une fois la série entièrement visionnée.

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